Qu’avons nous fait ?

En participant à cet événement, Arthur a eu l'occasion de rencontrer de nombreux chercheurs dans son domaine de recherche, élargissant ainsi son réseau professionnel et contribuant à une collaboration scientifique à l'échelle mondiale. Ces interactions lui ont permis d'approfondir sa compréhension de l'évolution des fourmis tout en partageant des idées et des découvertes avec des experts du monde entier.

Au travers d'échantillonnages dans des forêts primaires où les fourmis n'avaient jusqu'alors jamais été étudiées, cette expédition a permis de documenter des traits de l'histoire de vie pour des espèces rarement observées. Les activités de collecte ont également permis à Arthur de constituer une collection phylogénétique et morphologique diversifiée d'individus représentant différents stades de développement, dans le but de mieux comprendre les variations dans l'ontogénie de ces insectes.

Par ailleurs, les forêts primaires de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en tant que véritables réservoirs de biodiversité, offrent un cadre exceptionnel pour l'étude de la vie des fourmis dans leur habitat naturel. Cette immersion a constitué une source d'inspiration précieuse, contribuant de manière significative à l'approfondissement des connaissances sur l'évolution des insectes sociaux.

Que faisons-nous depuis notre retour ?

Après son retour en France, le travail d'Arthur se poursuit. Ces nouvelles données et enseignements seront de précieuses ressources dans le cadre de son Doctorat qui contribuera à produire de nouvelles connaissances et une meilleure compréhension de l’évolution sociale des fourmis.

Qu’avons nous fait ?

Le choix des arthropodes collectés se fait en croisant deux critères : Sont récoltés en priorité ceux dont les comportements et tailles les rendent visibles et attractifs pour les Oiseaux, et ceux appartenant à des groupes cités comme proies classiques des oiseaux insectivores dans la littérature (Holmes 1966; Custer and Pitelka 1978; Holmes et al. 1979; Rotenberry 1980b; Woronecki and Dolbeer 1980; Joern 1986; Bock et al. 1992; Poulin et al. 1994; Dyrcz and Flinks 1995; Gajdoš and Krištín 1997; Kobal et al. 1998; Wilson et al. 1999; Develey and Peres 2000; Jeromin 2002; Fayt et al. 2005; Moorman et al. 2007; Gámez-Virués et al. 2007; Gilroy et al. 2009; Orłowski et al. 2014; Helms et al. 2016; Lopes et al. 2016; Sam et al. 2017; Pagani-Núñez et al. 2017, etc.). De plus, nous nous focalisions sur les groupes demandant une compétence particulière en entomologie. Ainsi : Diptères, Coléoptères et Araignées sont collectés en priorité, secondairement les Lépidoptère, Hémiptères et les Orthoptères qui peuvent être identifiés plus facilement par les équipes de l’OFB. Les animaux sont tués parasphyxie à l’aide d’éthyle acétate et/ou alcool à 70°. Ils sont conservés au sec et avec de l’huile essentielle de lavandin (afin d’éviter qu’ils soient parasités ou attaqués par d’autres insectes), classés par date de collecte jusqu’à la fin de la phase de terrain. La phase d’identification se fait à l’aide d’une loupe binoculaire, tous les individus collectés sont systématiquement disséqués et les pièces génitales observées et comparées à l’aide de clés d’identification ou publications. La plupart des individus collectés sont préparés, étiquetés et conservés en boîte de collection, sauf les Araignées, les Tipulidae et les Limoniidae qui sont conservés dans des tubes d’alcool à 70°.

Objectifs de la commande :

La finalité était de préparer les échantillons, c’est-à-dire étape par étape :

- congeler pour éviter la dégradation par d’éventuels parasites,

- ramollir,

- nettoyer/dégraisser,

- étaler dans une position rendant l’observation des critères d’identification aisée, parfois recoller des parties du spécimen qui se sont cassés durant la période de stockage,

- sécher et stabiliser la position,

- étiqueter en fonction des zones / dates / missions et collecteurs (etc.),

- trier par ordre, puis par famille et parfois sous-famille afin de les ranger dans les boîtes magasins du MNHN.

Toutes ses étapes rendent la consultation des spécimens possible et ainsi leur identification et étude par des spécialistes du monde entier.

Qu’avons nous fait?

Les données à réunir sont réceptionnées auprès des différents spécialistes participants, standardisées et nettoyées pour être entrées dans le SINP via CardObs (+ de 20 000 données).

Environ 9 000 données concernant la famille des Cerambycidae ont par la suite été sélectionnés afin de réaliser des tests statistiques, notamment pour comparer les pièges de canopée et ceux situés en sous-bois, leur efficacité de capture par rapport à la couleur de l'éclairage, l'impact de la Lune sur ces derniers et également la présence de différentes espèces commentée par les dires d'experts.

Parallèlement, plus de 150 individus de la famille des Salticidae ont été prélevé, pris en photo vivant, puis stocké en alcool pour être analysé et décris dans les prochaine années. Un livret des Salticidae communes de Guyane comprenant les photos de Baptiste Bentameur devrait paraître au cours de l'année 2022.

Que faisons nous depuis notre retour en France ?

Lilou a validé son année avec mention et continue de rentrer les données de la SEAG dans le SINP. Elle s'active à l'identification des Salticidae et à la rédaction du livret avec Baptiste Bentameur. Elle a également commencer une collection d'insectes et arachnides naturalisés pour l'association, afin de vous présenter en animation, cours ou conférence, les bestioles que nous côtoyons au quotidien.

Qu’avons nous fait?

Nous avons collectés et identifiés les Arachnides provenant de parcelles de bananes cultivées suivant diverses méthodes dans le Centre/Sud de la Martinique, afin de compléter les échantillonnages fait dans le Nord en 2018.

Lilou a également participer à plusieurs autres études dont l'inventaire et cartographie des Scorpions de Martinique (Biotope, J.Chevalier & M.Dewynter) et l'inventaire des ZNIEFF 2020 (SEAG).

Lors de ce projet, l'association a également accueilli un stagiaire : Baptiste Bentameur, afin de le former à la vie de labo ! Baptiste est photographe et spécialisé dans les Ponerines (Formicidae), vous pouvez retrouver ses photos sur le site, mais aussi sur notre facebook !

Que faisons nous depuis notre retour en France ?

Depuis son retour en France, Lilou rédige ses publications et finalise l'identification des échantillons ramenés. Elle poursuit encore également chaque année les inventaires ZNIEFF pour la SEAG et les collectes au sein des bananeraies pour le Cirad et l'IT² dont elle identifie à distance les échantillons. Le premier guide Biodiversité des Bananeraies est finalement paru courant de l'année 2020, d'autres livrets sont également sortis sur les plantes mellifères et les pollinisateurs (réalisation des illustrations) -> vous pouvez retrouver les PDF dans les actualités.

Qu’avons nous fait?

Nous avons identifié les Arachnides provenant de différentes campagnes d'échantillonnage : 3 campagnes dans 9 placettes de la RBI et 1 campagne liée à un projet FEDER dans les zones cultivées (agro-foresterie, agriculture biologique, conventionnelle et raisonnée). A la suite de ces inventaires, nous avons comparé les araignées "de forêt" et les araignées agrobiontes (des zones cultivées).

Que faisons nous depuis notre retour en France ?

Le projet continu également ! De nouveaux échantillons à identifier ont été récolté lors de différentes missions portées par le Cirad, ainsi que des échantillons provenant des campagnes de l'ICNC. Des publications sont en cours de rédaction, afin d'officialiser les nombreuses espèces découvertes !

Une deuxième expédition a été lancée suite à ce projet (voir ci dessus) afin de rédiger les publications scientifiques et créer un guide photographiques des Arachnides présentes dans les Bananeraies de la Martinique !

Qu’avons nous fait?

Nous avons prospecté dans la réserve de la WWF de Mai Po et créé une collection de référence pour le futur Muséum d’Histoire Naturelle de Hong Kong dont Benoit Guénard sera le curateur et l’est en partie déjà au regard de notre collection et des spécimens naturalisés qu’il a pu récolter.

Triple casquette, Dr. Guénard est également professeur à l’Université de Hong Kong et chercheur à l’Insect Biodiversity and Biogeography Laboratory. En plus de conserver notre collection, il nous a fournit des échantillons d’Arachnides non- identifiés récupérés lors de piègeages non-spécifiques pour ses études sur les fourmis. Un « recyclage » qui permet d’étendre notre inventaire et qui s’est révélé être source de belles surprises ! (https://benoitguenard.wordpress.com/)

Que faisons nous depuis notre retour en France ?

Le projet continu ! Ils nous reste des dizaines d’échantillons à identifier, en particulier de ceux que nous a confié le Dr Guénard, ainsi que des publications à rédiger, afin de « valider » nos découvertes !